Erythrostemon gilliesii
Règne | Plantae |
---|---|
Sous-règne | Tracheobionta |
Division | Magnoliophyta |
Classe | Magnoliopsida |
Sous-classe | Rosidae |
Ordre | Fabales |
Famille | Caesalpiniaceae |
Genre | Erythrostemon |
NE : Non évalué
La Césalpinie de Gillies (Erythrostemon gilliesii) est une espèce d'arbustes ornementaux, originaire d'Amérique tropicale, principalement d'Argentine et d'Uruguay. Elle est aussi appelée oiseau de paradis[2].
Cet arbuste de la famille des légumineuses (ou Fabaceae) est communément appelé « oiseau de paradis jaune », mais il n'est pas lié au genre Strelitzia, qui porte lui aussi le nom vernaculaire d'« oiseau de paradis » (tout court), toujours par analogie avec le plumage coloré du paradisier qui est le véritable « oiseau de paradis ». Il est parfois aussi nommé « Petit Flamboyant », « Faux Flamboyant »[3], par analogie avec les autres arbres dits flamboyants comme ses cousins Fabaceae le Delonix regia, ou le Caesalpinia pulcherrima (« fleur de paon »). Mais « quels que soient les noms qu'on lui donne, ils évoquent tous la spectaculaire floraison "or et sang" de Caesalpinia gilliesii »[3].
Cette plante a été rangée dans le genre Erythrostemon, puis dans Caesalpinia[4],[5],[6],[7] , mais elle est revenue dans Erythrostemon[8].
Synonymes
[modifier | modifier le code]- Poinciana gilliesii
- Caesalpinia gilliesii
Étymologie
[modifier | modifier le code]John Gillies est un médecin-chirurgien écossais de la Royal Navy qui adressa plusieurs échantillons de la flore argentine à William Jackson Hooker.
Description
[modifier | modifier le code]Cet arbuste peut atteindre 3 à 4 m de hauteur.
Les feuilles sont bipennées, de 10 à 15 cm de long, portant 3-10 paires de pinnules, chacune avec 6-10 paires de folioles de 5 à 6 mm de long et de 2 à 4 mm de large. Les fleurs sont disposées en racèmes jusqu'à 20 cm de long, chaque fleur a cinq pétales jaunes avec 10 étamines rouges longues et arquées assez remarquables. La floraison, magnifique, dure de fin mai jusqu'à fin septembre. « Le parfum [des fleurs] n'est pas [souvent considéré comme] agréable, mais vous ne le sentirez que si vous y plongez votre nez dedans, et il n’incommode en rien les abeilles et les papillons qui aiment les butiner »[3].
La fructification produit une profusion de longues gousses de 6 à 8 cm. Les graines germent très facilement en quelques jours.
Même si c’est une plante tropicale, elle se développe également très bien sous un climat plus froid en hiver et plus sec en été comme le climat méditerranéen mais le feuillage devient alors caduc. Elle tolère des températures de –12 à –14 °C.
Utilisations médicinales
[modifier | modifier le code]Les Hommes médecine, des peuples indigènes de la forêt amazonienne, utilisent cette plante, et de manière similaire au Caesalpinia pulcherrima, qu’ils appellent ayoowiri, pour guérir la fièvre, les plaies et la toux. Ils l’utilisent aussi comme plante abortive[9]. Il convient toutefois de noter que les graines et les cosses vertes de cette plante sont toxiques, provoquant de graves vomissements et d'autres symptômes abdominaux.
Galerie
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Arbuste.
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Arbuste.
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Feuilles, fruits et fleurs.
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Feuillage et fleur.
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Fleur et fruits.
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Détails fleur et fruits.
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Gousse d'un arbuste poussant entre Cradock et Middelburg (Afrique du Sud).
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Tropicos.org. Missouri Botanical Garden., consulté le 2 août 2020
- Meyer C., ed. sc., 2009, Dictionnaire des Sciences Animales. consulter en ligne. Montpellier, France, Cirad.
- Isabelle C., « Caesalpinia gilliesii, oiseau de paradis », sur gerbeaud.com, (consulté le ).
- Caesalpinia gilliesii sur Tropicos
- Caesalpinia gilliesii sur The Plant List
- Caesalpinia gilliesii sur Tela-Botanica
- Caesalpinia gilliesii sur Catalog of Life
- (en) Edeline Gagnon, Anne Bruneau, Colin E. Hughes, Luciano Paganucci de Queiroz, Gwilym P. Lewis, « A new generic system for the pantropical Caesalpinia group (Leguminosae) », PhytoKeys, PubMed Central (PMC), vol. 71, , p. 1–160. (DOI 10.3897/phytokeys.71.9203, lire en ligne).
- (en) S. Allen Counter, « Amazon mystery: A medicine man understood the secrets of this plant long before we did. How? », The Boston Globe,
Liens externes
[modifier | modifier le code]- (en) Référence JSTOR Plants : Caesalpinia gilliesii (consulté le )
- (en) Référence Catalogue of Life : Erythrostemon gilliesii (Hook.) Klotzsch (synonymie) (consulté le )
- (en) Référence Flora of Pakistan : Caesalpinia gilliesii (consulté le )
- (en) Référence FloraBase (Australie-Occidentale) : classification Caesalpinia gilliesii (+ photos + répartition + description) (consulté le )
- (en) Référence GRIN : espèce Caesalpinia gilliesii (Hook.) D. Dietr. (consulté le )
- (fr) Référence INPN : Caesalpinia gilliesii (Wall. ex Hook.) D.Dietr., 1840 (TAXREF) (consulté le )
- (fr + en) Référence ITIS : Caesalpinia gilliesii (Wall. ex Hook.) D. Dietr. (consulté le )
- (en) Référence NCBI : Erythrostemon gilliesii (taxons inclus) (consulté le )
- (en) Référence The Plant List : Caesalpinia gilliesii (Hook.) D.Dietr. (source : The International Legume Database and Information Service ou ILDIS) (consulté le )
- (en) Référence Tropicos : Caesalpinia gilliesii (Wall. ex Hook.) D. Dietr. (Syn. Erythrostemon gilliesii (Wall. ex Hook.) Link, Klotzsch & Otto) (+ liste sous-taxons) (consulté le )
- Tela-botanica